En vertu des accords de Dublin, C., jeune lesbienne burundaise, risque d’être expulsée en Croatie, pays connu pour ses violations des droits humains à l’égard des personnes en quête de protection. Une mobilisation se met en place au sein de la communauté LGBTQI+ romande pour tenter d’empêcher ce renvoi.
Dans le canton de Vaud, une recherche-action s’est penchée sur les enjeux liés aux situations migratoires de personnes LGBTQIA+ et à l’intersectionnalité des discriminations en matière d’accueil, de droits et de santé.
Recherche-action hébergée par l’Association Rainbow Spot
Avec l’encouragement de la Fondation Harlet Snug
La recherche soutenue par la Fondation Harlet Snug a permis d’approfondir les enjeux concernant le traitement et les situations des personnes migrantes et réfugiées LGBTQIA+.
Le travail de recherche contient un rapport complet, une synthèse, ainsi que deux documents pour l’action sur le terrain : une brochure d’information pour les personnes migrantes LGBTQIA+, ainsi qu’une brochure de sensibilisation pour le réseau professionnel, toutes deux tirées des résultats de la recherche.
Télécharger en PDF le rapport complet ou la synthèse
Le cadre légal en matière d’asile prévoit que le Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) attribue les requérant.e.x.s d’asile et les réfugié.e.x.s aux cantons selon une clé de répartition en fonction de la population résidente. Cette attribution ne peut être attaquée qu’en vertu du principe d’unité de la famille. Pour les requérant.e.x.s d’asile dont les motifs sont liés à l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’expression de genre et les caractéristiques sexuelles (OSIEGCS), qui constituent un groupe particulièrement vulnérable, l’attribution cantonale devrait se fonder sur une interprétation de la loi conforme aux protections spécifiques auxquelles ont droit ces personnes.